Une nouvelle condamnation vient frapper le monde militant en Algérie. L'activiste Derama Kemari, connue sous le nom d'“Abla”, a été condamnée ce lundi par le tribunal de première instance de Ouargla à trois ans de prison ferme, assortis d'une amende de 300 000 dinars.
Cette sentence intervient après une période de rebondissements judiciaires. Initialement poursuivie pour des charges criminelles liées à “l'apologie d'actes terroristes” selon l'article 87 bis du Code pénal, ces accusations avaient été abandonnées par le juge d'instruction, comme l'avait annoncé son avocate, Maître Fatihat Rouibi. Le dossier avait alors été reclassé en affaire correctionnelle.
L'activiste avait été arrêtée sur son lieu de travail par les services de sécurité et placée en détention provisoire à la prison de Hassi Ben Abdallah. En protestation contre les accusations portées à son encontre, elle avait entamé une grève de la faim. Le 27 octobre, elle avait été auditionnée par le juge d'instruction dans le cadre de l'instruction de son dossier.
La Rédaction
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