Algérie: L'otage espagnol libéré lors d’une opération menée par le FLA
- cfda47
- 21 janv.
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Victime d’un enlèvement en Algérie, le ressortissant espagnol Gilbert Giane Navarro, a finalement été libéré lors d’une opération de sauvetage du Front de libération de l’Azawad (FLA), le groupe séparatiste touareg. L’otage a été récupéré dans une zone frontalière située au Mali. L’enlèvement n’a pas été revendiqué.
Enlevé en Algérie le 14 janvier dernier, Gilbert Giane Navarro, ressortissant espagnol âgé d’une soixantaine d’années, a été libéré hier lundi 20 janvier, lors d’une opération menée par le Front de libération de l’Azawad (FLA), rapporte Europa Press.
L'homme a été escorté par les hommes du FLA, auxquels il a été remis dimanche 19 janvier, pour être livré aux autorités algériennes. Les kidnappeurs, Algériens et Maliens, avaient la vingtaine. Ils avaient répondu à un appel d'offre de l'État Islamique. L'otage faisait partie d’un groupe dont les autres membres ont été libérés par les kidnappeurs.
Le ressortissant espagnol aurait été récupéré dans une zone frontalière entre le Niger et l’Algérie, près de Ménaka (Mali). Il avait été abandonné par ses ravisseurs qui comptaient le revendre à l’État islamique pour un montant allant de 100 à 250 millions de francs CFA (entre 150 000 et 380 000 €), indiquent les médias espagnols.
Les motifs de son séjour en Algérie restent pour l’heure méconnus. D’après RFI , le sexagénaire avait été enlevé mardi dernier avec ses accompagnateurs algériens dans la région d’Assekrem, près de Tamanrasset. Des hommes armés auraient contraint le groupe à monter dans un pick-up, avant de libérer son guide ainsi que les autres personnes enlevées. Le véhicule aurait ensuite traversé la frontière malienne le lendemain.
Bien que l’enlèvement n’ait pas été revendiqué, des sources proches de l’enquête désignent la branche sahélienne de l’État islamique comme responsable de l’opération.
Un journaliste de France 24 cité par Europa Press rappelle néanmoins que:
« C’est la première fois depuis l’attaque d’In Amenas en 2013 et l’assassinat d’un citoyen français en 2014 qu’un tel événement se produit sur le sol algérien »,
Nadia B
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