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Algérie: Plus de 46 000 détenus inscrits à des programmes d’enseignement et de formation professionnelle

  • cfda47
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture

Le système pénitentiaire algérien poursuit sa mutation vers une approche axée sur la réinsertion, en misant sur l’éducation et la formation comme piliers essentiels de la réhabilitation des détenus. L’objectif affiché, transformer le temps d’incarcération en une opportunité de reconstruction personnelle et de retour à la société.


Selon les chiffres communiqués récemment par la direction générale de l’administration pénitentiaire, 46 000 détenus ont été inscrits au cours de l’année en cours dans les différents cycles d’enseignement proposés à l’intérieur des établissements pénitentiaires.


Parmi eux, 1 880 détenus suivent un enseignement universitaire à distance, en partenariat avec l’université de la formation continue (UFC). Parallèlement, 81 autres bénéficient du régime dit de « liberté à mi-temps », un dispositif qui permet à certains détenus d’assister à leurs cours à l’université durant la journée, avant de retourner à leur cellule le soir.


Ce système de « liberté à mi-temps » est réservé aux détenus ayant poursuivi avec sérieux leur parcours scolaire ou universitaire en détention, notamment ceux ayant obtenu le baccalauréat. Il vise à concilier la sanction pénale avec le droit à l’éducation, tout en facilitant une transition progressive vers la réintégration sociale.


En parallèle de l’enseignement formel, près de 74 652 détenus sont engagés dans des programmes de formation professionnelle, couvrant 162 spécialités. Ces formations, souvent orientées vers les métiers manuels ou techniques, visent à doter les détenus de compétences concrètes en vue de leur insertion professionnelle post-carcérale.


Les autorités pénitentiaires rappellent que la finalité première de la peine privative de liberté n’est pas la punition, mais bien la réhabilitation et la réintégration sociale. C’est dans cette optique qu’un travail de coordination est mené avec plusieurs secteurs de l’État et les acteurs de la société civile, afin de renforcer l’accès à l’éducation, au savoir et à la qualification au sein des établissements pénitentiaires.



Yacine M


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