Les répercussions du scandale des « signatures » continuent de secouer le pays, alors que la police judiciaire de la DGSI dévoile les résultats de son enquête nationale.
Le scandale a conduit à l’incarcération de neuf membres élus de communes de la Wilaya de Boumerdes, incluant un vice-président et plusieurs présidents de commission issus de partis influents représentés à l'Assemblée nationale.
Au total, neuf élus de Boumerdes ont été inculpés et placés en détention provisoire par le juge d’instruction du pôle pénal spécialisé et financier du tribunal de Sidi M’Hamed. Parmi eux, sept proviennent de la commune de Boudouaou El Bahri et deux de celle de Si Mustapha. Ils rejoignent ainsi les 68 autres élus prévenus dans diverses Wilayas à travers le pays.
Les citoyens algériens auront l’occasion de découvrir les visages familiers des élus locaux qui se sont compromis dans des pratiques frauduleuses pour des montants allant de 20 000 à 30 000 dinars.
Ces élus, souvent vice-présidents des commissions communales en charge des budgets des mairies, ont trahi la confiance publique.
Cette affaire met en lumière le degré de cupidité de ces représentants, dont la gestion des fonds publics affectant des secteurs vitaux comme l'hydraulique, l'éducation, le logement et d'autres domaines sensibles sera désormais examinée de près.
Les citoyens seront amenés à réfléchir sur la manipulation de milliards de dinars destinés à des projets essentiels, en particulier dans les zones les plus négligées.
Alors que les citoyens algériens se préparent à participer à l’élection présidentielle en choisissant entre trois candidats, l’affaire appelle à une réflexion collective sur la transparence et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques, essentielles pour le développement équitable du pays.
Yacine M
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