Pendant la soirée et la nuit du 29 au 30 juin, plusieurs journalistes ont été violemment agressés alors qu'ils rapportaient les violences causées par la tragique mort du jeune Nael, 17 ans, tué par un policier lors d’un contrôle routier, à Nanterre.
Les journalistes, bravant les dangers inhérents à leur métier, ont en effet, été violemment pris pour cible par des groupes de jeunes émeutiers dans plusieurs villes de France, Nanterre et la région Parisienne notamment. Les agressions ont été d'une violence extrême, entraînant parfois une hospitalisation d'urgence pour certains d’entre eux qui ont dû recevoir des points de suture pour leurs blessures.
Il s’agit du photographe indépendant Corentin Fohlen, de deux reporters du Figaro, un journaliste de l’agence Bloomberg, un reporter indépendant qui coopère avec Radio BIP/Média 25, une journaliste de la même radio associative, Emma Audrey, un journaliste de la chaine qatari Al Jazeera et son cameraman et un journaliste travaillant pour le Point.
Ces évènements qui soulignent les risques considérables auxquels les reporters sont confrontés dans l’exercice de leur fonction, ont suscité la réaction des ONG, Reporters sans frontières notamment qui dénonce des « agressions totalement inacceptables ».
« Tout doit être fait pour qu’ils puissent continuer à garantir le droit à l’information en sécurité maximale », prévient la porte-parole de l’ONG, Pauline Adès- Mével.
Sophie K