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Genève: Congrès mondial sur les disparitions forcées

Genève: le Congrès mondial sur les disparitions forcées est co-organisé par la CEDI, le Comité des disparitions forcées des Nations Unies, le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires des Nations Unies et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme, le 15 et 16 janvier en cours.



Plusieurs ONG, Collectifs et associations ont été mobilisées pour dénoncer la disparition forcée et réclamer vérité et justices sur le sors des disparus.


« Le Collectif des familles de disparus en Algérie » a été représenté par sa présidente, Mme Nassera Dutour.


« Le collectif des veuves mauritaniennes », dont les maris ont été exécutés sans procès par le régime de Maaouya Ould Taya, a manifesté dans la salle ou à été tenu le Congrès mondial sur les disparitions forcées, lors d'un discours du représentant du régime Mauritanien.


Sur les 95 journalistes sans nouvelles à ce jour, 43 sont victimes de disparition forcée, 45 % du fait des États, a dénoncé par la même occasion l’ONG, Reporters sans frontières (RSF).


« La liberté de la presse est menacée par les autorités publiques, celles-là mêmes qui devraient en être les garantes. Les États sont responsables de plus de 45 % des disparitions de journalistes à travers le monde. » Ce constat, établi par RSF, est alarmant.


Selon le droit international, ce type de disparition se caractérise par la privation de liberté par une autorité officielle, conjuguée au refus de reconnaître cette privation ou de révéler le sort de la personne concernée et sa localisation.


Pour prévenir et éradiquer cette horrible violation des droits humains, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées (la Convention) a été adoptée en 2006 grâce aux efforts conjoints inlassables des États, des associations de victimes, des organisations non gouvernementales de défense des droits humains et des experts.

En 15 ans, le nombre d’Etats parties a augmenté de 20 à 76. Cependant, la ratification et la mise en œuvre universelles de la Convention sont loin d’être atteintes et la disparition forcée est loin d’être éradiquée.

Il est temps d’unir nos forces et d’intensifier les efforts dans la lutte contre les disparitions forcées à l'échelle globale.


Près de 20 ans après l’adoption de la Convention, le Congrès mondial se veut le lieu d’engagements concrets et ambitieux pour parvenir à l’éradication de la disparition forcée partout dans le monde, en plaçant les voix et les droits des victimes au centre de la stratégie.



La rédaction

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