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La Commission européenne s'oppose au survol du Sahara occidental occupé

  • cfda47
  • 21 janv.
  • 1 min de lecture

La Commission européenne vient de remettre en question la légalité de la liaison aérienne récemment établie par Ryanair entre Madrid et Dakhla, au Sahara occidental occupé, selon un article publié hier par le quotidien espagnol El Independiente.

 

Le commissaire européen aux transports et au tourisme durables, Apostolos Tzitzikostas, a formellement déclaré que l'accord euro-méditerranéen sur l'aviation entre l'UE et le Maroc exclut les liaisons vers le territoire du Sahara occidental. Cette clarification s'appuie sur la décision de 2021 de la Cour de justice de l'Union européenne, qui avait déjà invalidé les accords de pêche et agricoles UE-Maroc.

 

Trois incidents ont marqué le lancement de cette liaison : deux militants des droits humains et un journaliste, arrivés par le vol Ryanair Madrid-Dakhla, ont été expulsés par les autorités marocaines. Ces observateurs participaient à une mission d'évaluation de la situation des droits humains dans les territoires occupés, selon le Coordinateur national des associations de solidarité avec le Sahara (CEAS-Sahara).

 

Cette situation intervient alors que des négociations sont en cours entre l'Espagne et le Maroc concernant la cession de l'espace aérien de l'ancienne colonie espagnole. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, avait précédemment qualifié ces liaisons de "décisions techniques" relevant du domaine privé.

 

Le CEAS-Sahara a saisi le ministère espagnol des Affaires étrangères et demande le dépôt d'une plainte officielle auprès des autorités marocaines suite à ces expulsions. L'organisation souligne que cette liaison aérienne opère dans un territoire considéré comme distinct du Maroc par le droit international, nécessitant le consentement du peuple sahraoui pour toute activité économique.


Sophie K.


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