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La justice algérienne confirme la détention d'Abla Kemari en appel

  • cfda47
  • 16 févr.
  • 1 min de lecture

L'activiste Derama “Abla” Kemari vient d'être condamnée en appel à deux ans de prison ferme par la Cour de Ouargla ce dimanche 16 février. Une peine légèrement allégée par rapport aux trois ans prononcés en première instance.

 

La militante des droits humains, connue pour son engagement sur les réseaux sociaux durant le Hirak, voit ainsi confirmée sa détention à la prison de Hassi Ben Abdallah, où elle est incarcérée depuis septembre 2024.

 

La justice lui reproche principalement d'avoir insulté le président de la République et d'avoir utilisé les réseaux sociaux pour “promouvoir des idées susceptibles d'inciter à la discrimination”. Les accusations initiales d'apologie du terrorisme ont en revanche été abandonnées.

 

Arrêtée sur son lieu de travail en septembre 2024, Abla Kemari avait d'abord été placée sous contrôle judiciaire avant d'être incarcérée sur décision du juge d'instruction. En signe de protestation, elle avait entamé une grève de la faim.

 

Figure importante de l'activisme numérique, cette bénévole engagée s'était particulièrement illustrée pendant le mouvement populaire par son soutien aux prisonniers d'opinion et sa lutte contre la corruption. Son compte Facebook était devenu une tribune régulière de dénonciation des dérives du pouvoir.

 

Sophie K.

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