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La Tunisienne Dounia Gueni sur le point d'être libérée après une tempête médiatique algéro-tunisienne

Dans un développement inattendu, Me Fayçal Darouiche, avocat de Dounia Gueni, a révélé ce mardi 15 octobre sur une station radiophonique privée la libération imminente de sa cliente tunisienne. Cette annonce marque le dénouement d'une affaire qui a captivé l'opinion publique et mis à l'épreuve les relations diplomatiques tuniso-algériennes.

 

Lors de son procès, la jeune femme de 21 ans aurait exprimé des regrets concernant son comportement impulsif et ses actes inconsidérés. Cette manifestation de contrition semble avoir été déterminante dans la résolution de cette crise diplomatique.

 

Pour rappel, le 9 octobre dernier, Dounia Gueni s'était rendue en Algérie pour des raisons commerciales. Son séjour aurait toutefois pris une tournure dramatique lorsqu'elle se serait retrouvée victime de harcèlement sexuel par un groupe d'individus algériens. La situation se serait ensuite détériorée lorsque, tentant de porter plainte, elle aurait été maltraitée par les autorités locales, selon les déclarations consignées dans le procès-verbal de l'enquête.

 

L'élément déclencheur de cette affaire fut indubitablement la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vidéo par la jeune femme. Dans cet enregistrement, elle aurait relaté son expérience tout en critiquant sévèrement le traitement de sa plainte par les autorités algériennes, allant jusqu'à remettre en question la sécurité des femmes dans ce pays voisin.

 

Cette diatribe virtuelle a provoqué une tempête médiatique et judiciaire. En l'espace de 48 heures, Dounia Gueni a été appréhendée, jugée et condamnée à une peine d'emprisonnement d'un an, assortie d'une amende de 3000 dinars algériens. Les chefs d'accusation retenus contre elle incluaient “la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux” et “l'atteinte à l'image d'un fonctionnaire public”. Certains médias algériens ont même évoqué une potentielle “atteinte à la souveraineté de l'État”, amplifiant ainsi la dimension diplomatique de l'incident.



Sophie K.

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