Le Front des Forces Socialistes (FFS) a exprimé une vive condamnation suite à l’interpellation de deux de ses membres, Said Benarab, membre du conseil national, et Amirouche Garouche, vice-président de l’APC d’Ouzellaguene.
Selon un communiqué diffusé aujourd’hui par le parti politique (FFS), ces arrestations ont eu lieu dans des conditions qualifiées de « opaques, inquiétantes et totalement inacceptables. »
Le FFS dénonce un « abus de pouvoir avéré, » déplorant l’absence d’informations officielles sur le lieu de détention de ses membres et sur les services responsables de leur interpellation. Ce silence, estime le parti, va à l’encontre des principes de justice et de démocratie, pourtant garantis par les lois de la République. « Ces pratiques dérogent gravement aux exigences de justice et de démocratie, » souligne le communiqué, insistant sur la contradiction entre ces actes et les discours officiels prônant la protection et la liberté de tous les citoyens.
Le parti s’interroge sur les motivations de ces interpellations, surtout dans un contexte où le pays fait face à des défis majeurs. Pour le FFS, l’Algérie a besoin de « sérénité et d’unité » pour avancer collectivement et non de tensions inutiles.
Dans son communiqué, le FFS exige la libération immédiate et inconditionnelle de Said Benarab et Amirouche Garouche et appelle à l’arrêt de toute forme d’arbitraire.
Le Premier Secrétaire National du FFS, Youcef Aouchiche, réaffirme également l’engagement du parti à défendre les valeurs démocratiques, précisant que le FFS poursuivra ses efforts pour mettre un terme aux dérives contraires aux principes de justice et de liberté.
Nadia B