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Le ministre de l'Éducation met en garde contre les grèves “illégales” dans le secteur

  • cfda47
  • 17 févr.
  • 1 min de lecture

Le ministre de l'Éducation algérien, Mohamed Sghir Saâdoui, a durci le ton ce lundi concernant les mouvements sociaux dans le secteur éducatif. Lors d'une conférence nationale tenue au siège ministériel d'El Mouradia, il a lancé une mise en garde explicite contre les organisations syndicales non conformes aux critères légaux de représentativité.

 

Si le ministre a d'emblée affirmé son engagement en faveur du dialogue social et de la liberté syndicale, son discours s'est rapidement orienté vers un avertissement sans équivoque. Il a notamment souligné que le droit de grève est strictement réservé aux organisations “représentatives”, c'est-à-dire celles atteignant le seuil obligatoire de 25% d'adhérents dans leur catégorie professionnelle.

 

Dans ce contexte, le ministère vient de notifier officiellement à quatre organisations syndicales majeures leur “non-représentativité”. Sont concernés le CNAPESTE, le SNAPEST, le CELA et l'organisation Madjal. Cette notification, basée sur une décision du ministère du Travail, s'accompagne d'une menace à peine voilée : toute action de grève émanant de ces organisations sera considérée comme une “violation de la loi” et exposera leurs initiateurs à des poursuites.

 

Cette position du ministre traduit une volonté manifeste de resserrer l'étau autour des mouvements sociaux non agréés. Le message est clair : les organisations syndicales devront soit prouver leur représentativité, soit renoncer à leur droit de grève, sous peine de s'exposer à des “mesures légales”, dont la nature n'a pas été précisée.

 

Cette intervention ministérielle survient dans un climat social tendu au sein du secteur éducatif en Algérie, laissant présager un durcissement dans la gestion des futures contestations sociales.

 

Sophie K.

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