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Le RCD dénonce la dissolution de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH)


Fondée en 1985 en pleine période du parti unique, la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), a été dissoute sur la base d'un jugement rendu, dit-elle, il y a six mois, à son insu, à l'issue d'un procès tenu en son absence.




Dans un communiqué rendu public, le Président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), considère que "la dissolution quasi clandestine de la ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), signe un acte plus proche du despotisme que d'un pouvoir autoritaire".


M.Atmane Mazouz dénonce les raisons avancées dans le document officiel à savoir " travailler avec d'autres organisations des droits de l'homme dans le monde" et " le caractère universel et indivisible de ces droits" comme devise de la LADDH "augurent d'une volonté de musellement de toute la vie politique, sociale et culturelle du pays."


Il poursuit, "Concomitamment à cette affirmation d'une orientation répressive dans divers domaines , les nouveaux textes de lois déposés à l'APN concernant les activités syndicales, associatives et la criminalisation des financements des activités publiques autonomes sont la confirmation éclatante de la poursuite et de l'aggravation de cette politique du pire."



"Le RCD dénonce cette orientation et réaffirme qu'aucune politique qui exclut les organisations du peuple algérien pour leur substituer le recrutement de clientèles ne peut être viable et durable. Notre pays a déjà fait l'expérience et a payé à maintes reprises le prix de tels égarements." conclut le Président du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD).


Fondée en 1985, par des militant(e)s chevronné(e)s, elle a été autorisée quatre ans plus tard, en 1989, en Algérie. "C'est le ministère de l'Intérieur qui avait saisi la justice reprochant à la Ligue son travail de plaidoyer en tant que ONG des droits humains, ses rapports envoyés aux organisations internationales et sa proximité avec le Hirak, le mouvement citoyen pro-démocratie en Algérie", indiquent ses membres.


L'ONG prévoit de faire appel de ce jugement.



La Rédaction


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