
La chambre d'accusation a décidé ce lundi de maintenir la mesure de contrôle judiciaire à l'encontre de Messaoud Boudiba, coordinateur national du CNAPESTE, et de son collègue poursuivis devant le tribunal de M'sila. Cette décision n'a pas tardé à faire réagir la classe politique, avec le RCD en première ligne.
Fidèle à son engagement historique pour les libertés syndicales, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie s'est immédiatement élevé contre ce qu'il qualifie d' “intimidation judiciaire” visant à “bâillonner les voix” défendant les droits des travailleurs de l'éducation.
“Poursuivre des syndicalistes pour leur engagement légitime revient à criminaliser l'action syndicale”, souligne le parti dans son communiqué, rappelant que ces pratiques violent “de manière flagrante les libertés fondamentales garanties par la Constitution” et les conventions internationales signées par l'Algérie.
Au-delà de la simple dénonciation, le RCD formule des revendications concrètes, à savoir l’abandon des poursuites contre les syndicalistes, le respect effectif des libertés syndicales et l’ouverture d'un véritable dialogue social. Le parti appelle également à une mobilisation plus large des forces démocratiques et de la société civile pour défendre ces principes fondamentaux.
Cette prise de position s'inscrit dans la continuité de l'engagement du RCD qui, depuis sa création, affirme soutenir “les syndicats autonomes et les mouvements sociaux” portant les revendications des travailleurs pour des “salaires dignes" et des “conditions de travail décentes”.
Sophie K.
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