Les syndicats des enseignants dénoncent un statut jugé injuste et annoncent de nouvelles actions de protestation

Dans un communiqué conjoint, les syndicats autonomes du secteur de l’éducation nationale CNAPESTE, CELA, SNAPEST et Madjal ont salué la mobilisation massive des enseignants lors de la première phase de la grève nationale cyclique. Les syndicats se félicitent également du succès des sit-in organisés au niveau des wilayas, qui ont mis en lumière le mécontentement général face au nouveau statut particulier de l’éducation nationale.

Selon les syndicats, la nouvelle mouture du statut ne répond pas aux attentes des enseignants ni aux engagements pris par le président de la République pour revaloriser la profession et améliorer les conditions de travail des éducateurs. Ils dénoncent un texte qui, selon eux, ne reflète ni la reconnaissance du rôle fondamental de l’enseignant ni l’ambition d’un système éducatif de qualité.

Le communiqué condamne fermement les arrestations et pressions exercées sur certains enseignants lors des sit-in, notamment à Alger et Oran. Ces pratiques anticonstitutionnelles ne feront que renforcer notre détermination à poursuivre le combat pour nos revendications légitimes, affirment les syndicats.

Face à cette situation, les syndicats appellent à une intensification de la mobilisation et à une adhésion massive aux prochaines actions prévues. Une nouvelle grève nationale de deux jours est annoncée pour les lundi 17 et mardi 18 février 2025. Des sit-in régionaux simultanés auront lieu le mardi 18 février à 10h devant les directions de l’éducation des wilayas de Constantine, Oran, Tizi Ouzou et Laghouat.

Les syndicats rappellent que l’union fait la force et insistent sur la nécessité de rester solidaires pour défendre les droits et la dignité des enseignants.

Tania Aksel