Proche-Orient: RSF dénonce le massacre des journalistes
- cfda47
- 18 oct. 2023
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Face à ce bilan tragique, RSF lance un appel solennel aux autorités israéliennes afin qu'elles « mettent fin à des pratiques militaires attentatoires au droit international qui entraînent la mort de civils, parmi lesquels les journalistes ».
Cette semaine restera gravée dans les annales comme «l'une des plus sanglantes pour le journalisme au Proche-Orient», selon un communiqué publié par l'ONG Reporters sans frontières (RSF). En l'espace de seulement 7 jours, pas moins de 7 journalistes ont été tués dans l'exercice de leur fonction à Gaza et au Liban.
Les noms de ces reporters morts sur le terrain sont égrenés avec regrets par RSF : Issam Abdallah, Mohammed Soboh, Hisham al-Nawajha, Ibrahim Lafi, Mohammad al-Salihi, Saïd al-Tawil et Mohammed Abou Matar. Tous ont trouvé la mort «sous les bombardements et les tirs israéliens pour le simple fait de vouloir nous informer», déplore l'ONG. Plusieurs autres journalistes auraient également été blessés au cours de cette sanglante semaine.
RSF tient à rappeler le rôle crucial joué par les journalistes qui couvrent les zones de conflit, au péril de leur vie. Véritables «remparts contre la désinformation qui envahit les réseaux sociaux», ils sont les garants de notre droit à une information fiable et vérifiée. Chaque jour, en dépit des dangers, ils choisissent de risquer leur vie « au nom de la liberté d'information ».
Face à ce bilan tragique, RSF lance un appel solennel aux autorités israéliennes afin qu'elles «mettent fin à des pratiques militaires attentatoires au droit international qui entraînent la mort de civils, parmi lesquels les journalistes». L'ONG déclare mettre tout en œuvre pour protéger les reporters sur le terrain et en appelle à la solidarité et au soutien du public pour pouvoir « agir concrètement » en leur faveur.
Cette semaine sanglante vient cruellement rappeler à quel point la liberté de la presse reste fragile, même en 2023. Le droit à une information libre et indépendante se paye souvent au prix fort, comme en atteste le lourd tribut payé par les journalistes au Proche-Orient. Un tribut qui ne saurait être vain.
Sophie K.
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