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Réchauffement des relations franco-algériennes: premiers signaux positifs sur le dossier des OQTF

  • cfda47
  • 8 avr.
  • 2 min de lecture

Un rapprochement diplomatique entre la France et l'Algérie semble s'amorcer après plusieurs mois de tensions. Selon les déclarations récentes de Belkhir Belhaddad, député de la Moselle et membre du groupe d'amitié France-Algérie à l'Assemblée nationale, sept individus sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF) ont été acceptés par les autorités algériennes, rapporte France Info.


Cette avancée intervient dans un contexte où, en mars dernier, Alger avait refusé de réadmettre soixante ressortissants algériens sous OQTF, qualifiés de “dangereux” par Paris, contrevenant ainsi à l'accord bilatéral de 1994 régissant ces questions migratoires.


Le déplacement du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot en Algérie le weekend dernier marque une volonté manifeste d'apaisement. “La France souhaite tourner la page des tensions actuelles”, a-t-il déclaré dimanche lors de cette visite officielle.


D'après le député Belhaddad:

“Des laissez-passer consulaires sont bien délivrés depuis plusieurs semaines pour un certain nombre d'entre eux par les services consulaires algériens. Les choses sont en train de rentrer petit à petit dans l'ordre”.

Ce dégel diplomatique résulterait en grande partie de “la relation très proche entre le président Tebboune et le président Macron”, notamment suite à leur entretien téléphonique du 31 mars qui aurait “permis quelque part de débloquer la situation”.


Le cas Boualem Sansal également évoqué

Au-delà de la question des OQTF, le sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans d'emprisonnement le 27 mars dernier, a également été “mis sur la table” lors des discussions entre Jean-Noël Barrot, son homologue algérien Ahmed Attaf, et le président Abdelmadjid Tebboune.


Selon Belkhir Belhaddad, cette reprise du dialogue “peut aider” à sa libération.

“La diplomatie est l'art du possible, c'est la seule voie possible pour faire en sorte que cette escalade s'arrête. On en prend petit à petit le chemin. C'est une étape extrêmement importante”, a-t-il souligné.

Cette visite ministérielle pourrait ainsi marquer un tournant dans les relations bilatérales franco-algériennes, avec des avancées concrètes sur plusieurs dossiers sensibles qui empoisonnaient jusqu'alors les rapports entre les deux pays.

 

Sophie K.

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