La France connaît ce mercredi 15 mars une huitième journée de mobilisation contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. L'intersyndicale veut continuer à mettre la pression alors que le texte est en passe d'être voté.
Plusieurs actions ont été menées par les syndicats. La commission mixte paritaire est réunie depuis 9 h, à huis clos. L’article 7, portant sur le recul de l’âge légal de départ, a été adopté. Le cortège parisien s’est élancé.
La commission mixte paritaire a aussi voté l'article 8, qui porte sur les carrières longues, situation sur laquelle les débats seraient restés très flous.
Sept députés et sept sénateurs, et autant de suppléants, sont réunis en une commission mixte paritaire (CMP), à huis clos, depuis 9 h, pour chercher un compromis sur la réforme.
Un accord indispensable pour un vote final jeudi à l’Assemblée, à haut risque pour l’exécutif.
Le gouvernement compte sur un compromis, mais sans toucher au cœur du texte.
Les parlementaires ont sans surprise adopté l’article 7, qui prévoit le report de l’âge légal de 62 à 64 ans.
Selon le député LFI Hadrien Clouet, cité par franceinfo, le rapporteur du texte, René-Paul Savary (LR) n'a pas su expliquer si une personne ayant commencé à travailler avant 21 ne cotiserait pas plus de 43 ans.
Les élus de la Nupes soutiennent qu'un tiers de ces carrières longues devront travailler plus de 43 ans, malgré les assurances de la majorité.
Lors de la dernière journée de mobilisation, samedi 11 mars, le ministère de l'Intérieur avait compté 368 000 personnes dans toute la France, tandis que la CGT revendiquait plus d'un million de manifestants.
La plus grosse manifestation avait eu lieu le mardi 7 mars, avec 1,28 million de manifestants comptabilisés du côté du ministère de l'Intérieur, 3,5 millions du côté de la CGT.
Anaïs Thibaut
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