Mme Naima Salhi fait son grand retour… en Kabylie, et pas pour une simple visite touristique !
Non, non, c’est pour rejoindre la campagne électorale de Abdelmadjid Tebboune. L’information, révélée par Arezki Ait-Larbi sur Facebook, a de quoi faire lever les sourcils et hérisser les poils des algériens.
Il faut le dire clairement : voir une femme politique, notoirement connue pour ses sorties racistes contre les Kabyles, devenir un atout de campagne électorale dans cette région, c’est comme mettre un lapin dans un chenil de lévriers.
Pour remettre les pendules à l’heure, rappelons qu’en février 2022, Naima Salhi avait été mise en liberté provisoire après avoir défrayé la chronique avec des propos particulièrement incendiaires.
Deux autres affaires judiciaires sont toujours pendantes pour la dame, ce qui laissait son avenir judiciaire en pointillé.
Auparavant, la justice avait décidé de lui accorder une liberté provisoire.
Mais en mai 2023, la cour de Tipasa a confirmé une peine de six mois de prison ferme pour la présidente du parti PEP. Accusée en novembre 2022 d’atteinte à l’intégrité territoriale et de diffamation, Salhi a vu sa peine maintenue en appel.
Ses déboires avec la justice avaient commencé suite à une plainte de Mourad Amiri.
Depuis la confirmation de sa condamnation, on peut dire que le silence est tombé sur cette affaire.
La presse et les réseaux sociaux ont largement cessé de parler d’elle, ce qui a réjoui une bonne partie des Algériens, qui ont souffert de ses interventions répétées et souvent polémiques.
La direction de la campagne électorale du candidat Abdelmadjid Tebboune semble avoir du mal à trouver des personnalités intéressantes, à moins qu'elle n'ait délibérément choisi une figure qui fait l'unanimité...contre elle !
On se demande bien comment une telle nomination a pu passer le casting, mais apparemment le niveau est vraiment au ras des "pâquerettes" !
Yacine M
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